Fabrication très complexe à la main. Pour le moule, on réalise d'abord un échantillon précis du produit final, autour duquel on presse une couche de sable qui prend ensuite dans sa cavité la forme souhaitée pour la coulée. Le fer, dont la température peut atteindre 1500 °C, est ensuite coulé dans le moule - un processus qui exige une grande concentration et beaucoup d'expérience, car il faut éviter que des bulles d'air ne pénètrent dans la fonte. Dès que la fonte a refroidi et séché, le moule peut être retiré. Il faut ensuite enlever avec précaution le sable restant et polir le produit final pour éviter que des éclats de métal ne restent à la surface. La surface étant minimalement rugueuse, l'huile peut pénétrer dans la structure de la surface, ce qui crée une membrane protectrice lipidique qui empêche le wok de brûler.
Wok en fonte d'Iwachu, Japon Wok M
Iwachu
ID
2989
Yoshi En s'est récemment séparé de Sunday Natural pour devenir un magasin indépendant de thé haut de gamme. Dans le cadre de cette transition, certains produits peuvent encore être expédiés dans des emballages Sunday Natural.
Wok en fonte de la manufacture traditionnelle Iwachu d'Iwate, Japon. Surface perméable au fer, de sorte que les aliments soient enrichis en fer noble lors de la préparation, 32 cm de diamètre.
Remarque
En raison de sa partie inférieure arrondie, ce wok ne peut être utilisé qu'avec une cuisinière à gaz ou un feu ouvert.
| Produit | Wok en fonte Nanbu Tekki |
| Origine | Morioka, préfecture d'Iwate, Japon |
| Atelier / Artiste | Iwachu |
| Dimensions | Ø 32 cm x 9,5 cm |
| Poids | 3,3 kg |
| Matière | Fonte |
| Revêtement | Revêtement en silicone perméable au fer pour la protection contre la rouille (technique Kuro-Yakitsuke 黒焼付仕上げ) |
| Compatibilité des plaques de cuissons | Convient pour les cuisinières à gaz et les feux ouverts |
| Cachet | Cachet d'Iwachu |
En stock
Nabe / wok & cocotte
Les woks en fonte ont une histoire très ancienne et on pense qu'ils sont apparus en Chine dès l'époque Han (206 av. J.-C. - 220 ap. J.-C.) et sont ainsi la version la plus ancienne du wok. Au Japon, les woks sont appelés « poêle chinoise » (en japonais : Chukanabe, 中華鍋) et sont utilisés pour préparer une multitude de plats japonais, chinois ou d'Asie du Sud-Est. La matière est non seulement extrêmement robuste, mais elle présente surtout une capacité d'accumulation de chaleur exceptionnelle, grâce à laquelle les poêles ne subissent que des variations de température minimales lorsqu'elles sont chauffées jusqu'aux bords latéraux. Dans la cuisine chinoise en particulier, des températures très élevées sont parfois nécessaires pour obtenir le goût authentique des plats qui ne peut pas être reproduit avec des poêles ordinaires. Ces saveurs, qui ne peuvent être obtenues qu'avec des woks, sont même décrites en cantonais par un mot spécifique - Wok Hei 鑊氣. De plus, la fonte enrichit les plats en fer précieux, notamment en fer (II) ferreux, particulièrement biodisponible : l'association japonaise Nanbu-Tekki a pu démontrer, lors de tests sur différents plats, que la quantité de fer était jusqu'à deux fois supérieure à celle de la préparation dans des poêles en acier inoxydable. En fonction de la nature des poignées, les woks sont grossièrement divisés en woks de Pékin avec une poignée allongée d'un côté, comme les poêles ordinaires, et en woks de Canton avec des poignées rondes des deux côtés. Les woks Iwachu appartiennent à cette dernière catégorie et peuvent donc être tenus et déplacés des deux côtés.
Nanbu Tekki 南部鉄器
Les origines de Nanbu Tekki ou « ferronnerie Nanbu » remontent au milieu du 17e siècle, lorsque le clan de samouraïs Nanbu avait besoin d'autels bouddhistes, de cloches et de théières « Chagama » pour décorer le château nouvellement construit à Morioka (préfecture d'Iwate) et invitait à cet effet d'habiles fondeurs de métal de tout le Japon à collaborer. Bien que le nom « Nanbu » s'écrive en Kanji pour « région du sud », le clan régnait sur le nord du Japon, où se trouvaient d'abondantes ressources en matières premières nécessaires à la fabrication du fer. Les pièces extrêmement durables de la tradition Nanbu Tekki sont considérées par beaucoup comme les meilleures pièces métalliques du Japon et sont des objets d'héritage très appréciés - en particulier les chaudrons en fonte ou Tetsubin, qui sont également très recherchés par les collectionneurs du monde entier. En 1975, le Nanbu Tekki a été certifié comme le premier artisanat traditionnel du Japon, ce qui explique pourquoi l'appellation ne peut être utilisée depuis lors que pour les ouvrages en fonte des villes de Morioka et d'Oshu.
